Les chercheurs trouvent 'le point sensible' pour l'amour chez le patient neurologique

www.ProHealth.com • 14 février,, 2014
Researchers find brain’s ‘sweet spot’ for love in neurological patient
Commentaire du rédacteur en chef: L'insula est la partie du cerveau qui relie les données sensorielles à l'émotion; par exemple, le goût du chocolat peut être interprété comme un régal.

Communiqué de presse: UChicago News, 13 février, 2014

Par William Harms

Une région profonde à l'intérieur du cerveau contrôle rapidement les personnes prenant des décisions au sujet de l'amour, selon la nouvelle recherche à l'Université de Chicago.
 
La découverte, a été faite lors d'un examen d'un homme de 48 ans qui a souffert d'une crise, fournissant la cause de la première preuve clinique qu'une région du cerveau appelée l'insula antérieure "joue un rôle instrumental en amour," dit la neuroscientifique Stephanie Cacioppo, auteure principale de l'étude.

Dans un article antérieur qui a analysé la recherche sur le sujet, Cacioppo et ses collègues ont défini l'amour comme un "état intense [et à long terme] de désir pour une union avec un autre" pendant que le désir sexuel, est caractérisé par un état à court terme, un but qui procure du plaisir.

Dans cette étude, le patient a pris des décisions normales au sujet du désir sexuel mais a montré un temps de réaction plus lent quand il a pris des décisions au sujet de l'amour, au contraire des participants typiques neurologiques assortis sur l'âge, le genre et l'ethnicité. Les découvertes sont présentées dans cet article, "Selective Decision-Making Deficit in Love Following Damage to the Anterior Insula," publié dans le journal de Current Trends in Neurology.

"Cette distinction a été interprétée dans le sens que le désir est une représentation relativement concrète d'expériences sensorielles," a dit  Cacioppo, un chercheur associé et un professeur assistant en psychologie. Les nouvelles données suggèrent que l'insula postérieure, laquelle affecte la sensation et le contrôle moteur, est impliquée dans les sentiments sexuels ou de désir, pendant que l'insula antérieure a un rôle dans les représentations plus abstraites impliquées dans l'amour.

Dans l'article précédent, "The Common Neural Bases Between Sexual Desire and Love: A Multilevel Kernel Density fMRI Analysis," Cacioppo et ses collègues ont examiné un nombre d'études de scans du cerveau qui regardaient les différences entre l'amour et le désir sexuel.

Les études ont montré systématiquement que l'insula antérieure était associée avec l'amour, et l'insula postérieure était associée avec le désir sexuel. Cependant, comme toutes les études du fIRM, les études étaient en corrélation.

Elle a dit: "Nous avons déduit que si l'insula antérieure était l'origine de la réponse à l'amour, nous trouverions la preuve pour ça dans les scans du cerveau dont l'insula antérieure était endommagée."

Dans l'étude, les chercheurs ont examiné un mâle hérérosexuel d'Argentine, qui avait souffert d'une crise qui a endommagé la fonction de son insula antérieure. Il a été jumelé avec un groupe contrôle de sept hommes hétérosexuels du même âge qui avait antérieurement une insula en santé.

Le patient et le groupe contrôle ont vu 40 photos au hasard de belles jeunes femmes habillées de robes attirantes, courtes et longues et on leur a demandé si ces femmes faisaient objet d'un désir sexuel ou d'amour. Le patient avec l'insula antérieure endommagée a montré une réponse pas mal plus lente quand on lui a demandé si les femmes sur les photos pourraient être des objets d'amour.

Les auteurs ont écrit: "Le travail actuel rend possible de démêler l'amour d'autres conduites biologiques". De telles études pourraient aussi aider les chercheurs à examiner les sentiments d'amour en étudiant l'activité neurologique au lieu des questionnaires subjectifs.

Référence du journal: Stephanie Cacioppo et al. Faire une décision sélective de manque d'amour suivant un dommage de l'insula antérieure. Selective decision-making deficit in love following damage to the anterior insula.Current Trends in Neurology, février 2014




Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com